Qui sont-ils?


Il s'agirait, peut-être, de
Armin et Sophie Vollendweider-Gunther
originaires de Erlenbach
près de Zurich en Suisse,
passager de 1ère classe.

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Ils étaient à bord de l'Afrique

 

Pour savoir si l'un de vos aïeuls était à bord vous pouvez consulter les listes des passagers et des membres de l'équipage. Si vous êtes l'un des descendants de cette tragédie, si vous possédez des informations sur cette histoire, sur le paquebot Afrique ou les Chargeurs-Réunis,

 

> Liste des passagers

> Liste de l'équipage

> Liste des soldats

 


 

Le capitaine du paquebot, Antoine Le Dû était un marin d'expérience

 

«  Mon grand-père avait tracé son chemin tout seul dans la marine marchande, à force d’embarquements, de voyages, de sacrifices. C’était un marin respecté. »

Anne-Marie Le Dû, petite fille du Commandant.

 

> L'équipage

 

 


 

Le S/S Afrique

Un paquebot moderne construit en Angleterre seulement 12 ans avant le naufrage

 

> Paquebot

 

 

L'Histoire du Naufrage

 

 

 

La Grande Guerre était tout juste terminée que de nombreux français rejoignaient, leur poste d'avant-guerre «aux colonies», en voyageant sur le paquebot Afrique des Chargeurs Réunis . Plusieurs compagnies de tirailleurs sénégalais rentraient également au pays. Les affaires reprenaient et certains, après de longues années de souffrances et d'horreurs, s'en allaient faire fortune en Afrique. Hélas, le destin devait en décider autrement.


Après avoir appareillé à 19 heures du quai des Chartrons à Bordeaux, le vendredi 9 janvier 1920 à destination du Sénégal, le paquebot Afrique aborde la pleine mer le 10 janvier, au terme d' une multitude d'incidents et de pannes lors de la descente de la Garonne puis de l'estuaire de la Gironde.

Le navire qui fait de l'eau depuis son départ selon les uns, aurait heurté une épave selon les autres, voit ses machines tomber en panne et l'instant d'après c'est le paquebot qui ne répond plus aux commandes de l'équipage. Il émet un premier SOS. La mer est mauvaise, l'Afrique essuie une tempête d'une telle force que les bâtiments qui s'étaient portés à son secours ne peuvent l'aborder. A bord, sur les 599 occupants du navire, 135 sont des membres de l'équipage et 282 sont des passagers serrés dans des cabines prévues pour 224. Parmi lesquels de nombreuses familles avec femmes et enfants dont les maris officiers, fonctionnaires ou commerçants rejoignaient leur poste en Afrique, de même qu'un groupe de dix-sept missionnaires de la Congrégation du Saint-Esprit emmené par Monseigneur Hyacinthe Jalabert évêque de Dakar. Il y avait également, entassés dans l'entrepont, 192 soldats de l'armée coloniale, tirailleurs sénégalais pour la plupart, qui une fois leur devoir accompli rentraient chez eux.


Dans la nuit du 12 au 13 janvier à quelques miles entre l'île de Ré et les Sables d'Olonne, le navire, maintenant incontrôlable, dérive dangereusement au milieu de la tempête.

Le commandant Le Dû, un marin expérimenté, fait mettre les canots de sauvetage à l'eau et ordonne l'évacuation. Les passagers effrayés par la hauteur des vagues refusent d'embarquer se sentant plus en sécurité sur ce bateau moderne de 119 mètre de long, construit en 1907 et jaugeant 5404 tonneaux.

Dans les salons de réception que les Pères illuminent de cierges, les passagers prient sous la direction de Monseigneur Jalabert. De leur côté, les soldats africains également se recommandent à Dieu dans leur dialecte maternel. « La côte est tout à côté », pensent-ils tous.

L'équipage, lui, tente le tout pour le tout et grimpe dans les chaloupes et les radeaux qui sont projetés violemment dans les éléments déchaînés. Georges Métayer, sera le seul passager à sauver sa vie en les suivants.


A 3 heures du matin, l'Afrique émet un dernier signe de vie par radio: « Je sombre! … Suis exactement entre les roches des Barges, le banc de Rochebonne et les Baleines à la pointe de l'île de Ré. » Dans les minutes qui suivirent, l'Afrique se fracassa sur sur les rochers et coula presque aussitôt, son Commandant fidèle à la tradition et aux passagers était resté à bord.

 


Il n'y eu que 36 survivants. Aucune femme ni aucun enfant ne survécurent à cette catastrophe. Durant plusieurs mois, la mer rendit les cadavres sur les plages de Vendée, de l'île de Ré ou de celles de l'île d'Yeu. Le naufrage, considéré comme la plus grande catastrophe maritime française, engendra de violentes polémiques qui durèrent plusieurs années à la recherche «d'une explication et d'un responsable»: enquêtes ( le bateau avait subit de mauvaises réparations à Bordeaux l'eau était déjà dans la cale et les chambres des machines, même les hublots des cabines n'étaient pas étanches au dire du seul rescapé), recherche d'un coupable ( les membres de l'équipage, changés avant le départ, dont les survivants furent soupçonnés d'abandon de poste), débats houleux à l'Assemblée Nationale, procès (où les familles des victimes furent déboutées et curieusement l'armateur fut lavé de toute responsabilité); trésor disparu (Monseigneur Jalabert transportait avec lui 30 millions de francs-or) et enfin une prise de conscience du besoin d'un contrôle de l'état de navigation des bateaux par un organisme indépendant des armateurs et surtout d'une organisation sérieuse de sauvetage côtier.

 

©Daniel Duhand

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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